Pendant des années, j’ai cru que mon ventre qui gonflait comme un ballon était « normal » – ou pire, que c’était de ma faute :
- « Tu manges trop »,
- « Tu ne fais pas assez de sport »,
- « C’est dans ta tête »…
Pourtant, même en suivant les régimes les plus stricts, rien ne changeait. J’ai même arrêté de sortir avec des amis pour éviter de me goinfrer de gâteaux apéro puis de culpabiliser…
Les médecins me renvoyaient toujours chez moi en me disant « vous êtes en bonne santé ». Pourtant, je me sentais toujours fatiguée. On a même fini par me donner des antidépresseurs !
Jusqu’au jour où j’ai découvert la naturopathie et trouvé la source de mes problèmes : mes hormones sabotaient mon ventre sans que je le sache. J’avais un ralentissement de la thyroïde qui est pourtant passé inaperçu pendant des années et qui me faisait gonfler (en plus d’être fatiguée).
Aujourd’hui, mon ventre reste plat du matin au soir, même après les repas. Et si je te dis ça, c’est parce que je sais que toi aussi, tu en as assez de :
- Déboutonner ton jean après chaque repas
- Annuler des sorties à cause de ton ventre
- Te sentir incomprise par ton entourage et même par les médecins.
La bonne nouvelle ? Ton problème a probablement une origine hormonale – et il existe des solutions concrètes.
Je te détaille les deux causes principales des ballonnements hormonaux :
- Un ralentissement de la thyroïde comme j’avais
- Un déséquilibre de tes hormones sexuelles
Pourquoi on ne te parle (presque jamais) de tes hormones quand tu parles de tes ballonnements ?
Si tu as déjà consulté pour tes ballonnements, on t’a probablement dit :
❌ « Mangez plus de fibres »
❌ « Évitez les aliments qui fermentent »
❌ « C’est le stress, détendez-vous »
Mais on ne t’a sans doute jamais proposé un bilan hormonal complet.
Voici pourquoi :
1. Le manque de temps en consultation
Les médecins généralistes ont moins de 15 minutes par consultation en moyenne (70 % des consultations durent moins de 15 minutes, la moyenne est à 16 minutes). Résultat ? Ils traitent les symptômes de surface sans chercher la cause profonde.1
Et la tendance est à la baisse évidemment puisque le nombre de patients par médecin augmente inlassablement.2
2. Les problèmes hormonaux sont vagues et multiples
Fatigue, prise de poids, ballonnements, irritabilité… Ces signes peuvent correspondre à tellement de choses que les médecins pensent d’abord au stress ou à l’alimentation.
3. Les femmes ne sont pas prises au sérieux
Les femmes sont 2 à 3 fois plus susceptibles que les hommes (pour des symptômes physiques identiques aux hommes) de se voir dire que leurs symptômes sont « psychosomatiques » ou « dans leur tête » selon une étude américaine3. Une étude française sur 1500 patientes confirment cette tendance, en constatant que les douleurs féminines sont sous-estimées par rapport aux douleurs masculines4.
On minimise nos douleurs, on nous dit que « c’est normal » d’avoir mal pendant les règles ou d’avoir le ventre gonflé…
4. Les bilans hormonaux ne sont pas systématiques
Beaucoup de médecins ne prescrivent des analyses de thyroïde ou hormonales que si les symptômes sont très marqués (parce que ces bilans coûtent cher à la sécurité sociale). Or, l’hypothyroïdie subclinique ou le SOPK passent facilement sous les radars.
En 2011, on estimait déjà à 3 à 5 % de la population française souffrant d’hypothyroïdie, dont une partie non diagnostiquée.5 Mais à mon avis, ce chiffre est sous-évalué…
Résultat ? Des années d’errance médicale, de régimes inutiles et de frustration. Selon une étude européenne incluant la France, les femmes attendent 15 % plus longtemps que les hommes à symptômes équivalents.6
Pourquoi mon ventre gonfle ? Tu souffres peut-être d’un dérèglement de la thyroïde
Comme moi quand je cherchais ce qui clochait chez moi, tu as peut-être un ralentissement de la thyroïde.
La thyroïde est une glande qui sécrète deux hormones, la T3 et la T4. Ces hormones sont très importantes pour réguler la température corporelle, le poids, l’appétit, la respiration, la croissance, le système reproducteur mais également les fonctions cardiaques, cérébrales et rénales.
Un ralentissement de la thyroïde a une conséquence sur les sécrétions digestives qui s’en trouvent ralenties. Tu as alors tendance à avoir un transit intestinal plus lent et à être constipé.e.
Comment savoir si ta thyroïde est la cause de tes ballonnements ?
Pose-toi ces questions :
☐ Tu es constamment fatiguée, même après une nuit complète
☐ Tu as pris du poids sans changer tes habitudes alimentaires
☐ Ton transit est au ralenti (constipation chronique)
☐ Tu as toujours froid (mains et pieds glacés)
☐ Ta peau est sèche, tes cheveux tombent plus que d’habitude, tes ongles sont cassants ou se dédoublent
☐ Ton visage ou tes chevilles gonflent (rétention d’eau)
☐ Tu te sens déprimée ou dans le brouillard mental
☐ Tu es irritable, tu as l’impression d’être « sur les nerfs » constamment
Si tu as coché 3 cases ou plus, il est probable que ta thyroïde soit impliquée dans tes ballonnements.
Quels tests demander à ton médecin ?
Si tu penses que ton ventre gonflé peut venir d’un dérèglement thyroïdien, je te conseille d’en parler à ton médecin.
Ne te contente pas d’une simple TSH ! Demande un bilan complet (et si ton médecin pense que c’est inutile, rapproche-toi d’un endocrinologue) :
✅ TSH (thyréostimuline)
✅ T3 libre et T4 libre (les hormones thyroïdiennes actives)
✅ Anticorps anti-TPO et anti-thyroglobuline (pour dépister Hashimoto)
Important : Même si ta TSH est « dans les normes », tu peux avoir des symptômes. Une TSH >2,5 mUI/L peut déjà indiquer un ralentissement chez certaines femmes.
2e possibilité si la cause de tes ballonnements est hormonale : un déséquilibre de tes hormones sexuelles
L’autre raison hormonale commune qui peut expliquer un gonflement du ventre, c’est un déséquilibre de tes hormones sexuelles, l’oestrogène et la progestérone.
Tes hormones féminines ne servent pas qu’à réguler ton cycle menstruel. Elles influencent aussi ton transit, ta rétention d’eau, et la répartition de tes graisses.
Un surplus d’oestrogènes entraînent rétention d’eau et ballonnements
Quand ton taux d’œstrogènes est trop élevé (ce qu’on appelle « dominance œstrogénique »), ton corps retient l’eau et le sel.
Résultat :
- Tu te sens « lourde » et gonflée de partout
- Ton ventre gonfle comme un ballon 1 à 2 semaines avant tes règles
- Tes seins sont tendus et douloureux
Les causes fréquentes peuvent être une surexposition aux perturbateurs endocriniens (plastiques, cosmétiques…), une surcharge du foie (qui ne détoxifie plus correctement les œstrogènes) ou encore un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques).
Un manque de progestérone ralentit ton transit
La progestérone ralentit naturellement le transit intestinal (c’est pour ça que tu es souvent constipée en 2e partie de cycle).
Si tu manques de progestérone, ce déséquilibre s’aggrave :
- Transit encore plus lent
- Fermentation excessive des aliments
- Ballonnements persistants
Les causes fréquentes sont un stress chronique (le cortisol « vole » la progestérone), des cycles sans ovulation (anovulatoires) et une périménopause précoce.
Le cas particulier de la périménopause
Tu peux aussi approcher la périménopause (qui peut commencer dès 30 ans !), la ménopause ou être ménopausée et dans ce cas, tes hormones sexuelles sont de fait déréglées.
La périménopause peut commencer dès 35-40 ans (et parfois plus tôt !).
Pendant cette phase, tes hormones font le grand huit. Les œstrogènes fluctuent de manière anarchique. La progestérone chute rapidement.
Résultat : ballonnements imprévisibles, prise de poids autour du ventre et fatigue !
Tu es peut-être concernée si :
- Tes cycles deviennent irréguliers
- Tu as des bouffées de chaleur
- Ton ventre a épaissi même sans changer ton alimentation
- Tu dors mal et tu te réveilles en sueur
D’autres causes hormonales possibles qui font gonfler ton ventre
Il existe d’autres problèmes hormonaux qui peuvent expliquer que ton ventre gonfle et que tu ballonnes :
- Un trop haut niveau de cortisol, l’hormone du stress
- Des niveaux élevés d’insuline
- Un déséquilibre des hormones Leptine et Ghréline qui régulent l’appétit et la satiété (leur dérèglement est souvent en lien avec des troubles du sommeil)
- Des niveaux trop bas d’hormone de croissance qui permettent de réguler le métabolisme (oui, même quand on a fini de grandir)
Tu peux te débarrasser de tes ballonnements (et c’est plus simple que tu ne le penses) !
Si tu as des ballonnements chroniques malgré une alimentation saine et de l’exercice, ce n’est PAS de ta faute.
Ton corps t’envoie un signal : quelque chose est déréglé au niveau hormonal.
La bonne nouvelle ? Une fois que tu comprends quel(s) déséquilibre(s) tu as, tu peux agir efficacement.
Je suis passée par là et j’ai moi aussi “tout” essayé pendant des années avant de trouver la solution à mes problèmes de gonflement. Aujourd’hui, je garde un ventre plat du matin au soir même quand je ne fais plus attention à ce que je mange (et oui ça arrive !).
Et je veux t’aider à toi aussi te sentir bien dans ton ventre.
C’est pourquoi j’ai créé le programme Harmonie Ventre Plat, la méthode complète pour dire stop aux ballonnements en moins de 3 semaines !
Rejoins-moi vite !
Sources
- Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). « Les consultations et visites des médecins généralistes : un essai de typologie. » Études et Résultats, n° 315, juin 2004. https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications/etudes-et-resultats/les-consultations-et-visites-des-medecins-generalistes-un-essai-de Consulté le 19 novembre 2025
- Ordre National des Médecins. « Atlas de la démographie médicale en France. » Conseil National de l’Ordre des Médecins, 2022. https://www.conseil-national.medecin.fr/ Consulté le 19 novembre 2025
- Hoffmann, Diane E., and Anita J. Tarzian. « The Girl Who Cried Pain: A Bias Against Women in the Treatment of Pain. » Journal of Law, Medicine & Ethics, vol. 29, no. 1, 2001, pp. 13-27. https://journals.sagepub.com/doi/10.1111/j.1748-720X.2001.tb00037.x Consulté le 19 novembre 2025
- Fauconnier, Arnaud, et al. « Prise en charge de la douleur chez les femmes : une analyse des pratiques françaises. » Douleurs : Évaluation – Diagnostic – Traitement, vol. 14, no. 3, 2013, pp. 124-131. Elsevier Masson
- Sénat français. « Rapport d’information sur les perturbateurs endocriniens. » Sénat, n° 765, 2011. https://www.senat.fr/rap/r10-765/r10-7651.pdf Consulté le 19 novembre 2025
- Regitz-Zagrosek, Vera. « Sex and Gender Differences in Health: Science & Society Series on Sex and Science. » EMBO Reports, vol. 13, no. 7, 2012, pp. 596-603. EMBO Press, doi:10.1038/embor.2012.87. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22699937/









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